Hello, je me présente, je m’appelle Floriane et je suis graphiste freelance spécialisée dans l’identité de marque.
Pour être honnête, je ne pensais pas devenir un jour graphiste en tant que freelance. À la vue des pubs, plus créatives les unes que les autres réalisées par les grandes agences de publicités, je me voyais plutôt partir dans cette direction. Mais le rêve s’est vite arrêté quand j’ai compris la réalité des choses.
Les études de graphiste
Commençons par le début de cette histoire, mon histoire.
Lors de mes études, j’ai pris la décision d’allier études et travail. J’avais envie d’être confronté à la réalité du monde de l’entreprise, de voir les coulisses de mon métier.
Être sur les bancs de l’école c’est bien, mais ça a ses limites. Je ne vais pas dénigrer mes études car j’ai appris énormément de choses. J’ai pu découvrir de nombreux aspects de mon métier, développer ma créativité, mon sens de l’observation, apprendre l’utilisation des logiciels de graphisme, aiguiser mon savoir-faire etc.
Grâce à mon travail, j’ai pu aussi enrichir toutes mes compétences et les mettre à l’épreuve de la réalité. Entre créations de communications internes et externes, entre grosse boite et start-up j’ai pu découvrir diverses facettes de mon métier.
Je remercie grandement toutes les personnes bienveillantes qui m’ont entouré et permis de progresser davantage.
Évidemment tout n’est pas tout beau, tout rose.
Avec l’expérience salariale j’ai pu constater la malveillance de certaines personnes. J’ai compris qu’il fallait parfois sortir les crocs pour avancer. Sauf que ce n’est pas fait pour moi. Je n’ai pas envie d’écraser les autres pour réussir. Ni de salir la réputation de mes collègues pour obtenir les meilleurs projets créatifs. Encore moins d’évoluer avec mon métier dans une ambiance comme celle-ci. Cet aspect du salariat m’a fait me poser beaucoup de questions sur mes projets d’avenir.
La fin des études de graphiste, et après ?
Eh hop, le bac +5 en poche, les études sont finis pour moi. Mémoire terminé et validé. Je dis au revoir aux bancs de l’école, et j’ouvre encore plus grand les portes du monde salarial.
Comme écrit précédemment, durant ces 5 années d’études j’ai évolué comme je ne pouvais l’espérer. J’ai progressé tant sur le plan personnel que professionnel. J’ai eu la chance de tomber sur plusieurs personnes accueillantes, compétentes et enrichissantes. Elles m’ont offert la possibilité de progresser, de m’affirmer, et d’aller toujours plus loin dans mes idées, mes concepts et dans la qualité de mon travail.
J’ai acquis des connaissances solides et une maturité évidente. Entre gestion de projet, organisation, collaboration, autonomie, confiance en moi. Toutes mes expériences ont été plus enrichissantes les unes que les autres.
Lors de mes études, j’ai eu l’occasion de travailler dans une petite agence de publicité, là où bonne humeur, soutiens et sympathie régnaient en maître.
Le moment était alors venu pour moi de me lancer dans le monde des grands. De postuler dans les grandes agences de pubs de mes rêves.
Sauf que la réalité de la vie m’a rattrapé.
Les agences mythes ou réalité ?
De par mon entourage et les personnes que j’ai rencontrées, j’ai eu des échos des diverses ambiances de travail dans ces fameuses grandes agences. Je suis vite redescendu de mon nuage en ayant le droit à un petit aperçu de tout ce que je ne voulais pas.
Après plusieurs recherches et d’entretiens passés, je n’étais plus certaine de vouloir rentrer dans le moule du salarié. J’avais besoin de prendre du recul, du temps pour moi, de voir d’autres choses.
Donc j’ai décidé de partir en voyage, pour découvrir le monde qui nous entoure. Découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie. J’ai commencé par faire du volontariat en Grèce, puis un road trip au Costa Rica. Et ce fut des expériences différentes sur plusieurs plans, mais toutes les deux épanouissantes et instructives sur de nombreux aspects.
Avec ces voyages j’ai pris conscience que je n’avais pas envie de faire le fameux “métro boulot dodo”. J’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment, à ce qui me motivait, ce qui me passionnait, ce qui me stimulait sincèrement.
Mon métier je l’adore, ça c’est une évidence. Je ne me voyais pas faire autre chose. Et, je ne me voyais pas non plus prendre les transports à 08:00, arriver à 09:00 finir à 18:00-20:00 puis rentrer chez moi à je ne sais quelle heure car les transports ont décidé de faire grève.
Alors, l’option qui me restait était donc de créer ma propre entreprise. De devenir graphiste freelance.
Changement de cap : Du salariat au graphiste freelance.
Cette solution me permet de garder mon métier et de ne pas subir le métro boulot dodo, ni même la malveillance de certaines personnes. En créant mon entreprise, cela m’offre de nouvelles possibilités, de réaliser de nouveaux défis, de choisir des projets qui m’inspirent et de ne pas être cloisonnée dans un environnement qui ne m’est pas forcément adapté.
Mes raisons de choisir l’indépendance en tant que graphiste freelance.
N°1 – LIBERTÉ ET FLEXIBILITÉ
L’une des principales raisons pour lesquelles j’ai choisi de devenir graphiste freelance est la liberté et la flexibilité qu’elle offre. Je ne parle pas de travailler 2h par jour, 3 jours par semaine. Non, ça c’est un mythe auquel je reviendrais plus bas.
En tant que freelance, alias chef.fe de sa propre entreprise, nous pouvons organiser notre emploi du temps comme nous le désirons. On peut travailler aux horaires qui nous conviennent et réussir à adapter son niveau de vie professionnelle et personnelle comme on le souhaite. Les horaires limitantes des bureaux ne nous gênent plus. Avec cette flexibilité, il est plus facile de s’adapter aux besoins de chaque projet tout en respectant son mode de vie.
N°2. DIVERSITÉS ET CHOIX DES PROJETS
Chaque projet est une opportunité d’apprendre et de relever de nouveaux défis créatifs. Il était important pour moi d’avoir l’occasion de choisir des projets qui sont en lien avec mes valeurs. De pouvoir choisir mes clients pour travailler avec des marques qui me tiennent à cœur, avec qui j’adhère à leur projet, leurs ambitions et leurs principes.
Étant passionnée par la faune et la flore, par notre environnement, le bien-être et la santé au naturel. Il est essentiel pour moi, de pouvoir sélectionner des entreprises qui reflètent des valeurs similaires. Contribuer à la création et à la pérennité des marques qui me correspondent me pousse à aller toujours plus loin, à chercher les détails qui feront toute la différence. Et créer des identités mémorables pour que chacun de mes clients reste numéro 1 dans les esprits de sa cible.
N°3 – CROISSANCE PROFESSIONNELLE & PERSONNELLE
Travailler en tant qu’indépendant nécessite une certaine dose d’autodiscipline et de gestion autonome. C’est un réel challenge. Cette responsabilité personnelle m’a permis de développer des compétences en matière de gestion du temps, de prise de décision et de résolution de problèmes.
En étant son.a propre patron.ne, nous avons la possibilité de nous fixer nos propres objectifs et de travailler activement pour les atteindre. Ce qui a un impact positif sur nos évolutions personnelles et professionnelles, en nous poussant à sortir de notre zone de confort et à continuellement nous perfectionner.
N°4 – CONTRÔLE CRÉATIF
En tant que graphiste freelance, j’ai un contrôle créatif complet sur mes projets. Je peux donner vie à mes idées et à la vision de mes clients tout en ajoutant ma sensibilité artistique.
Ce niveau de contrôle créatif est extrêmement gratifiant dans mon métier. Il me permet de développer un style distinctif qui me représente, qui me distingue de mes concurrents. Cette différence joue un rôle important dans la décision de mes prospects de prendre la décision de me choisir moi plutôt qu’un.e autre graphiste.
Les fausses croyances, sur les graphistes freelance
N°1 – TRAVAILLER QUAND ON LE VEUT
Même si la flexibilité et la liberté ont été une de mes raisons pour choisir l’auto-entreprenariat. Je ne vais pas vous mentir, il n’est pas question de travailler 2h par jour, 3 jours par semaine avec 6 mois de vacances.
Il faut nuancer ces termes “liberté et flexibilité”. Certes, le planning c’est vous qui le créez. Vous pouvez très bien décider de travailler uniquement le matin, l’après-midi ou le soir. Vous pouvez aussi choisir d’aller faire 2h de sport en pleine journée. Et ça, qu’on se le dise c’est super pratique.
Sur le papier ça fonctionne.
Seulement, si vous ne travaillez pas, pensez bien que vous êtes votre propre chef.fe. Alors si vous ne bossez pas, votre porte monnaie ne va pas se remplir tout seul.
Il est à tort de penser qu’on peut se la couler douce, avec les doigts de pied en éventail aisément. Les premières années de votre entreprise sont des années charnière pour prospérer.
Sur les réseaux sociaux, nous voyons beaucoup le beau côté des indépendants avec des réussites à foison et leur moment de détente en bord de plage. Mais sachez qu’à côté de ça, ils carburent et peuvent faire des journées de 16h, des nuits blanches ou ne pas avoir de week-end pour terminer les projets sur le feu. Car oui, si vous n’êtes pas là pour votre entreprise qui le sera ?
N°2. JE N’AI PAS DE PATRONS, JE FAIS CE QUE JE VEUX.
Ne pas avoir de supérieur hiérarchique ne veut pas dire qu’on ne doit rendre de comptes à personne.
En tant que graphiste freelance, vous êtes votre propre chef.fe. Mais vous avez aussi, et surtout des clients. Même si vous travaillez avec eux en collaboration et non en subornation, il est impératif d’établir une relation saine et solide pour réussir les projets.
À chaque mission il faut apprendre à cerner les besoins des clients, à comprendre ses objectifs, ses envies et ses perspectives d’avenir avec sa propre entreprise.
Pour ma part, je veux offrir satisfaction à tous mes clients. J’ai le souhait qu’à chaque création d’identité de marque réalisée celle-ci soit l’identité la plus pertinente, cohérente et esthétique possible. J’accorde beaucoup d’importance à créer des identités de marque mémorable et unique pour que mes clients fassent la différence face à la concurrence.
N°3 -. TRAVAILLER DEPUIS CHEZ SOIT EN PYJAMA SANS AUCUN STRESS
08:55 sortir du lit
08:57 préparation du café
09:00 Au bureau, la journée peut commencer.
Honnêtement c’est pratique de pouvoir se lever 5 minutes avant. Mais on ne va pas se mentir, cela peut vite devenir un cercle vicieux à procrastiner, rester en pyjama, et travailler dans son environnement personnel quotidien.
Il est facile d’être distrait dans son propre lieu de vie. Et il est tout aussi difficile de dissocier vie pro et vie perso dans de telles conditions. C’est pour ça que travailler depuis chez soi demande une sacrée dose d’organisation.
De plus, être Graphiste free-lance ne veut pas simplement dire que l’on va exercer son métier à chaque instant. Non. Comme dit plus haut, nous avons une entreprise à faire avancer.
La meilleure décision de ma vie : graphiste freelance
En raison de cette liberté, de la diversité des projets, des adéquations avec mes valeurs, des évolutions personnelles et professionnelles, et du développement créatif qu’il m’offre. La décision de travailler en tant que graphiste freelance a été un choix réfléchis, épanouissant et surtout rempli de défis continus.
Il est cependant intéressant de noter que cette carrière n’est pas de tout repos. Être entrepreneur demande rigueur et discipline. Il faut sans cesse se remettre en question, analyser nos points forts et points faibles. Regarder nos évolutions positives et négatives. Et s’améliorer continuellement pour faire prospérer notre entreprise.
C’est un choix que je ne regrette pas, au contraire. Avec la création de mon studio j’ai la chance de travailler sur des projets que j’adore, avec des clients bienveillants et développer ma créativité chaque jour.
Dans chaque identité de marque créée je m’investis comme si c’était pour mon entreprise. Je créer des identité de marque pérenne et inoubliable. De la stratégie au design je transforme les identités pour faire grandir et prospérer les entreprises de chacun de mes clients.
En étant créatrice de mon entreprise, je sais à quel point chaque marque compte pour son / sa fondateur / fondatrice. Que chaque investissement est important. Que ce qu’on décide de faire est pour le bien de son entreprise. C’est pour cela, que je peux autant m’investir dans un projet client. Si j’étais resté graphiste salarié je n’aurais pas pu développer cette qualité. Qui, aujourd’hui, me semble indispensable pour contribuer à la réussite de chaque projet.
Maintenant vous connaissez mon histoire. Eh si vous me racontiez la votre ?